(En photo, Spathoglottis plicata espèce éxogène, naturalisé dans plusieurs îles Antillaises, photo de Gloria Chance)
Les agents du conservatoire botanique de l’ARB-IG ont accompagné Philippe Feldmann, spécialiste des orchidées, à la recherche des orchidées de Guadeloupe sur différentes traces de la Basse-Terre.
Notre territoire est riche de 5 espèces d’orchidées endémiques qui n’existent que sur la Basse-Terre, sur près d’une centaine d’espèces présentes au total. Les orchidées sauvages des Antilles comportent une majorité d’espèces épiphytes (qui se développent sur d’autres plantes).
En Guadeloupe, ces espèces sont menacées par les prélèvements des collectionneurs, la destruction des milieux par la déforestation pour l’agriculture, l’urbanisation…
Ces espèces sont considérées comme d’excellents bio-indicateurs de la santé des milieux naturels qui les hébergent : elles permettent de qualifier l’état de santé d’un écosystème et de suivre son évolution lors de perturbations et modifications.
Le prélèvement de végétaux et donc d’orchidées, est interdit au sein d’une majorité des forêts de la Basse-Terre grâce à l’existence du Parc National de Guadeloupe.
Inventorier les milieux et les espèces est une nécessité, notamment pour permettre la mise en œuvre des actions de conservation nécessaires à la protection de notre patrimoine floristique.